Mon Festival de Cannes - jour 4

Publié le 18 Mai 2013

On ne pouvait pas rater les deux rayons de soleil du jour !
On ne pouvait pas rater les deux rayons de soleil du jour !

On ne pouvait pas rater les deux rayons de soleil du jour !

 

Jour 1 - mercredi 15 mai

 

Jour 2 - jeudi 16 mai

 

Jour 3 - vendredi 17 mai

 

 

 

Jour 4 - samedi 18 mai

 

12h00 : découverte du programme du jour. Jimmy P., Psychothérapie d'un Indien des Plaines d'Arnaud Desplechin, avec notamment Matthieu Amalric et Benicio Del Toro. J'en avais entendu parler, je l'ai redécouvert lors de la cérémonie d'ouverture. Il traite de la rencontre entre un Indien Blackfoot souffrant de troubles psychologiques au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, avec un ethnologue et psychanaliste français. Histoire d'une vie, histoire d'une rencontre, et plus largement, l'histoire d'un peuple au vingtième siècle ? Nous verrons, mais ce qui est sûr en tout cas, c'est que Jimmy P est une histoire vraie.

 

© FDC / F. LACHAUME

 

 

Le deuxième film en compétition aujourd'hui est Tel père, tel fils de Kore-Eda Hirokazu. Je l'ai véritablement découvert à l'ouverture, d'autant que les critiques en faisaient un de leurs favoris. Alors qu'il se présente comme un portrait de la famille, des différences, de son influence sur l'enfance, l'intrigue tient du thriller : deux enfants ont été échangés à la naissance, et leurs familles vont apprendre la nouvelle alors que les garçons sont déjà grands. Comment réagir, que faire ? Les deux familles, de milieux différents, devront apprendre à vivre ensemble cette situation. Et découvriront ce qu'est vraiment être parent.

 

    © FDC / T. DELANGE

 

 Deux films qui s'annoncent puissants mais également très fins... Je les suivrai avec beaucoup d'attention !

 

 

12h12 : mon programme spécial Cannes à moi : Gatsby le Magnifique !! Rendez-vous ce soir pour les impressions à chaud d'un film dont j'attends beaucoup... mais qu'il me semble déjà aimer.

 

12h16 : le regard de Léa Seydoux... (avec Tahar Rahim au photocall de Grand Central)

 

© FDC / F. Lachaume

 

 

 

23h00 : je sors de la séance de Gatsby le Magnifique émue par ce bel hommage au roman de Fitzgerald. Tout est loin d'être parfait, que ce soit au niveau du film ou de l'adaptation même. Mais ce qui comptait pour moi, c'était que Baz Luhrmann ne trahisse pas Fitzgerald. Et s'il n'atteint (presque) jamais la beauté de ses mots, le film s'en sort avec les honneurs : à une première partie plus bancale succède une deuxième partie touchante, puissante, amère. La distribution est parfaite, formidable, et la réussite du film tient grandement à leurs interprétations habitées. Les images et idées qui traversent le film se bousculent encore dans ma tête, mais ressortent avant tout cette impression de beauté teintée de gâchis et cette mélancolie propres à Fitzgerald. Et cela me plaît.   

 

 

23h39 : je savoure Over the Love de Florence and the Machine... Poignant. Avec Young and Beautiful de Lana Del Rey, tout aussi magnifique, Gatsby a trouvé ses deux thèmes. Inoubliables.

 

 

23h45 : je découvre que le Grand Journal n'a pas eu lieu aujourd'hui. Excuse de la pluie, mais je suis sceptique... Plutôt une réaction à l'incident d'hier. J'espère que ce n'est que temporaire. En attendant, un best-of des trois émissions de la semaine, qui me permet de redécouvrir le "grenouille" que Robin Wright ne voulait pas prononcer parce qu'elle ne le pensait pas décent.

 

Et bonne suprise, nous avons droit au Palmomètre du jour !

 

¤ Jimmy P. (d'Arnaud Desplechin) : 7,7/10

Grand enthousiasme pour ce presque "western". On retient : "inventif", "fort", "grandiose" et surtout les "énormes"  mais tout en "finesse" Mathieu Amalric et Benicio Del Toro, avec même un possible prix d'interprétation pour ce dernier !

 

¤ Tel Père, tel fils (de Kore-Eda Hirokazu) : 8/10

Une "merveille". On retient : une seule critique, un petit manque d'"afflux nerveux", mais une "immense émotion", une "grande maîtrise" et un grand favoris pour la Palme.

 

Et la palme du 18 mai est attribuée à... Tel Père, tel fils !

 

 

 

00h06 : je retiens de cette journée cannoise quelques instantanés.

La montée des marches des deux films en compétition aujourd'hui : Jimmy P., Psychothérapie d'un Indien des Plaines et Tel père, tel fils.

 

© AFP

 

© AFP

 

 

Léa Seydoux une fois encore sublime sur le tapis rouge de Grand Central.

 

AFP / V. HACHE

 

 

Et une autre beauté bourrée de talent, Jennifer Lawrence, a illuminé une Cannes pluvieuse en compagnie de Sam Claflin, Francis Lawrence et Liam Hemsworth, pour la promotion d'Hunger Games : l'Embrasement (qui ne sortira qu'en novembre).

 

 

 

 

source

Rédigé par Captain Mel

Publié dans #Cinéma, #Festival de Cannes

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O
It was such nice experience for me to go through this information shared. Cannes Film Festival is one of the biggest events in the film industry and I am so glad that you have shared some interesting things here. Thanks!
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O
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